Le ministère de la Défense et l’Institut François Mitterrand sont pour beaucoup dans la concrétisation de cette ambition, au cours des deux journées du 20 et du 21 mai 2015, dans le cadre privilégié de l’Ecole Militaire. Pour visualiser le compte rendu de la seconde journée cliquer ici.
Un colloque scientifique au triple défi
Défi organisationnel tout d’abord, de par la nécessité de réunir un ensemble d’acteurs fondamentaux de l’époque et de confronter leur parole à celle d’experts et d’historiens spécialisés sur le sujet. Le rôle de chacun ne peut donc être le même : aux premiers revient le témoignage vif et inédit, l’analyse technique, l’anecdote personnelle et révélatrice ; aux seconds revient davantage l’analyse historique et la nécessité de soumettre cette dernière à l’appréciation des témoins.
Défi scientifique également, formulé par Jean-Yves Le Drian dès son discours introductif, consistant à clarifier les concepts de la Défense d’hier et d’aujourd’hui. Les problématiques stratégiques auxquelles étaient confrontés François Mitterrand durant ses deux septennats n’étant plus ceux qui font l’actualité aujourd’hui. Défi relancé par Hubert Védrine dans son propos liminaire par une interrogation : quand, dans quel cadre, et pour quel conflit peut-on dire de la France que son intervention militaire extérieure est légitime ?Défi intellectuel enfin, puisqu’il s’agit de penser ce qui, au fond, est souvent présenté comme un paradoxe majeur : le traitement des questions de défense par François Mitterrand, cet « homme qui n’aimait pas la guerre »2, qui a pourtant été le Président de la Ve République qui ait engagé aussi fréquemment – et de son propre fait – les forces françaises en opérations extérieures.
Le déroulement de cette réflexion sur les rapports qui relient « François Mitterrand et la Défense » cherche précisément, dans son organisation même, à rendre compte de ces problématiques, à signifier ces paradoxes, à les exprimer dans leur complexité sans les réduire.
Une trentaine d’intervenants, pour une problématique et quatre tables rondes
C’est avec le souci de restituer la réalité stratégique et le contexte de l’époque que la trentaine d’intervenants tente ainsi d’apporter des réponses, en quatre tables rondes : celles-ci sont successivement consacrées à la relation entre ce nouveau Président socialiste et les militaires ; à la gestion de la fin de la guerre froide et de la mutation du système international qui en découle ; à la politique française de dissuasion ; aux opérations extérieures menées par la France entre 1981 et 1995.
Le court métrage de Patrick Barbéris, diffusé pendant une quinzaine de minutes à l’issue de la double introduction de Jean-Yves Le Drian et d’Hubert Védrine, est venu mettre en perspective les premières années qui suivent l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir et la reformulation de la stratégie française face à la cristallisation des tensions internationales autour, entre autres, de la crise des Euromissiles en 1983 et du lancement par le nouveau président américain Ronald Reagan de l’Initiative de défense stratégique (IDS), le 23 mars de cette même année.
Si la France refuse de participer à l’engrenage de cette « Guerre des étoiles », il semble que ce soit pour Mitterrand l’occasion de clarifier la ligne stratégique de la France. Dans le préambule de la Loi de programmation militaire de 1984-1989, discutée au Parlement en 1983, la reformulation de la politique de défense selon le concept des « trois cercles » apparaît très clairement : un territoire national couvert par la dissuasion nucléaire ; une Europe occidentale où la France n’interviendrait aux côtés de l’Alliance qu’avec ses seules forces conventionnelles ; la défense des intérêts français dans le reste du monde3. La création de la Force d’action rapide (FAR) en 1983, mise en avant dans le documentaire, dotée de moyens très mobiles, en particulier d’hélicoptères, et pouvant intervenir très rapidement et beaucoup plus loin à l’Est que la Ière Armée, exprime bien cette nouvelle doctrine élaborée par le Président Mitterrand : le retour à la stricte indépendance nationale de l’arme nucléaire et l’affirmation d’une solidarité seulement conventionnelle dans le cadre de l’OTAN.
Au-delà de la figure du stratège militaire, c’est aussi sur les qualités pédagogiques du Président, que ce court métrage met l’accent : un document d’archive montre la manière dont François Mitterrand justifie avec une forte conviction devant les journalistes, au cours d’une émission politique télévisée, l’engagement des troupes françaises au Tchad entre 1983 et 1986. C’est à l’aide de plusieurs cartes, analysées successivement, que le Président reprend étape par étape le déroulement de « l’opération Manta », lancée le 10 août 1983 avec l’envoi de 314 parachutistes français à N’Djamena, à la demande du Président tchadien Hissène Habré, après l’intervention des forces libyennes dans le nord du Tchad. Mitterrand explique alors que l’engagement de la France a pour but de stabiliser le partage du pays à hauteur du 16e parallèle – traçant celui-ci à main levée sous le regard de son auditoire et des téléspectateurs – afin de séparer les belligérants tchadiens et libyens, et plus largement encore d’éviter le contact entre la Libye et le reste de l’Afrique « où la France a des intérêts et des impératifs de sécurité ». De cette mise en scène remarquable, de cet exemple si particulier de démonstration politique, ressort avant tout une impression générale : le premier Président socialiste de la Vème République compte bien assumer l’héritage de ses prédécesseurs et le fondement des institutions, qui font indissociablement de lui le Chef de l’Etat en même temps que le Chef des armées.
Première table ronde : « François Mitterrand et les militaires ? »
C’est autour de la thèse d’une relation de « défiance », supposée entre François Mitterrand et les militaires, que s’ouvre la réflexion de la première table ronde orchestrée par Pierre Servent, sollicité comme modérateur notamment pour ses qualités de colonel de réserve et d’expert en stratégie militaire.
Dès le « cadrage scientifique » de cette problématique, assuré par Louis Gautier au double titre d’Universitaire et de Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, le paradoxe mitterrandien est à nouveau posé en ces termes : comment un homme de paix, se retrouvant finalement avec « la guerre pour assidue compagne », fait-il pour composer avec cette « méfiance » prêtée aux militaires à son endroit et surtout avec son propre camp politique, encore loin d’être unanimement acquis en 1981 à la doctrine française de la dissuasion nucléaire ? Selon Louis Gautier, la réussite de François Mitterrand face à ce double défi tient à la façon dont il a non seulement su procéder à « l’aggiornamento du logiciel de gauche » en matière stratégique, mais également réussi à devenir l’homme d’un consensus renouvelé sur la défense, notamment par l’établissement de relations personnelles et directes avec ses ministres de la défense et leurs entourages militaires.Certes, les relations semblent au début crispées entre une armée qui s’interroge, après vingt-trois ans d’absence de la gauche au pouvoir, sur la matrice militaire de cet homme de l’alternance, et Mitterrand lui-même qui souhaite tout à la fois faire « œuvre de réformateur et de continuateur » dans ce domaine. Louis Gautier estime cependant que ces relations deviennent rapidement « maîtrisées », voire apaisées, à partir du moment où c’est pendant cette présidence que le chef d’Etat-major et des officiers généraux participent progressivement aux conseils restreints de défense.
Toute ambiguïté paraît levée lorsque l’on mesure à quel point Mitterrand se veut intransigeant au sujet de l’intégrité du lien armée-nation, alors même qu’il prend conscience de la nécessité de réformer le service militaire. En effet, pour Louis Gautier, c’est avant tout pour des raisons idéologiques et personnelles que Mitterrand refuse d’être le Président qui y mettra un terme. Preuve en est, le 15 janvier 1991, jour où expire l’ultimatum lancé à l’Irak par l’ONU, lorsque François Mitterrand demande à la nation de faire bloc derrière « ses soldats », bien que le territoire national ne soit pas menacé et que les appelés ne participent pas à la projection de force française.
C’est précisément en opposition avec cette thèse d’une « défiance » existant entre Mitterrand et les militaires que s’inscrit Pierre Joxe, ancien ministre de la défense entre 1991 et 1993. Il accepte certes de prendre acte du témoignage de Louis Mermaz et de sa confidence dévoilée dans son récent ouvrage4. Tout au contraire, la démonstration de Pierre Joxe cherche à montrer la sensibilité très personnelle avec laquelle le Président a pu appréhender le monde militaire, ses acteurs, ses codes, ses enjeux.
Il tient tout d’abord à rappeler ce qui fait irréductiblement de Mitterrand un homme non pas de guerre, mais de la guerre, au sens où sa mobilisation comme sergent-chef en 1939, sa blessure en juin 1940, sa détention de dix-huit mois, sa nomination au Commissariat général au reclassement des prisonniers de guerre sous Vichy et son entrée en Résistance, sont autant d’éléments qui composent l’arrière-plan militaire complexe à partir duquel François Mitterrand devra progressivement élaborer sa pensée stratégique.
Sur cette toile de fond, comme le rappelle Pierre Joxe, ce sont aussi des hommes qui se déploient, à commencer par son propre frère cadet, Jacques Mitterrand, commandant des Forces aériennes stratégiques entre 1970 et 1972. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si François Mitterrand choisit, dès 1981, le général Jean Saulnier, un proche collègue de son frère Jacques, pour être son chef d’Etat-major particulier jusqu’en 1985, avant de devenir chef d’Etat-major des armées jusqu’en 1987. Ainsi, de Philippe Pétain à l’amiral Jacques Lanxade – chef d’Etat-major particulier du Président entre 1989 et 1991 puis chef d’Etat-major des armées entre 1991 et 1995 – en passant par le « contre-modèle » du général De Gaulle, ce sont divers degrés et cercles de relations familiales, politiques, militaires, qu’il faut superposer pour obtenir le spectre général du rapport entretenu par François Mitterrand avec les acteurs du monde de la Défense de la France.
Dans son intervention à ce sujet, Philippe Vial, chef de la division « études historiques » du département Marine au Service historique de la Défense, s’attarde plus longuement sur l’arrière-plan très singulier que le général De Gaulle a justement pu représenter pour Mitterrand en termes d’héritage politico-stratégique. En effet, celui qui se veut être le détracteur du responsable du « coup d’Etat permanent »5 se coule pourtant sans difficulté dans le moule institutionnel forgé par ce dernier, au point que l’expression de « gaullo-mitterrandisme » soit acceptée par les spécialistes au rang de concept pour décrire le rapport particulier qu’entretient, en Ve République, le Chef de l’Etat avec les armées, la défense, la dissuasion.
Pour Jean-François Dubos, directeur-adjoint du cabinet du ministre de la Défense Charles Hernu, entre 1981 et 1984, c’est surtout du côté des hommes du Parti socialiste – et non pas tant du côté des militaires – que se situe le vrai défi pour le nouveau Président. Lorsque Mitterrand demande à Charles Hernu, dès les années 1972-1973, d’animer des groupes de réflexion sur les questions de défense, c’est bien parce qu’il a l’intention d’être l’homme de la réconciliation entre la gauche française et les impératifs relatifs à la défense de la nation. Comme l’explique Jean-François Dubos, ces groupes se transforment progressivement en « comités » informels chargés de remédier pédagogiquement, en amont d’une victoire potentielle aux élections présidentielles, aux appréhensions d’une partie des socialistes envers le monde militaire et la doctrine de la dissuasion nucléaire.
Georges Saunier, chargé de mission à l’Institut François Mitterrand, introduit alors en quelque sorte le terme de ce premier débat. Pour élucider cette interrogation à double tranchant, sur la « défiance » des militaires envers le Président, ou sur la « méfiance » de Mitterrand envers ceux-ci, à partir de quand peut-on dire qu’il y a de part et d’autre une normalisation de ces relations ?
D’après l’analyse de François Cailleteau, contrôleur général des armées entre 1989 et 1994, c’est autour de l’année 1982 que le consensus est définitivement trouvé et que Mitterrand affirme clairement son choix d’être le fidèle continuateur de la ligne institutionnelle et stratégique de la France. Deux événements viennent confirmer ce choix : l’abandon du projet de réforme du service militaire au cours d’un conseil de défense en 1982, et l’appréciation formulée par Bruno Masure à l’occasion du deuxième défilé militaire du premier septennat mitterrandien, le 14 juillet 1982, qualifiant d’« idylliques » les relations entre le Président et les militaires.
Deuxième table ronde : « De la guerre froide aux nouveaux enjeux de sécurité »
C’est par la présentation du livre La France et sa défense6, rédigé pour être lu au prisme et miroir de ce colloque, que débute la seconde table ronde, animée par Gérard Leclerc et consacrée à la guerre froide et aux nouveaux enjeux de sécurité. L’apport de cet ouvrage réside, entre autres, dans la volonté de regrouper une sélection de discours et d’interviews où les questions de défense se trouvent au cœur du propos de François Mitterrand. Il est organisé selon quatre grands thèmes : la dissuasion nucléaire, la stratégie mitterrandienne guidée par la crainte d’une troisième Guerre mondiale, les opérations extérieures de la France, les conditions et le cadre d’un accord sur le désarmement.
Il revient à François Heisbourg, conseiller pour les affaires internationales au cabinet du ministre de la Défense entre 1981 et 1984 et président de l’International Institute for Strategic Studies (IISS), la tâche du « cadrage scientifique » de cette deuxième table ronde. Ce qu’il tient tout d’abord à faire mesurer, c’est l’importance des invariants en matière de politique de défense entre le début de la Vème République et les deux septennats de François Mitterrand. Cependant, si les concepts n’évoluent pas de l’intérieur, le contexte international, lui, introduit de l’extérieur des éléments majeurs de rupture face auxquels la France doit s’adapter.
En effet, si la fin de la guerre froide était anticipée par le Président et son entourage, aucun ne savait quand ni comment celle-ci adviendrait. L’effondrement du bloc soviétique à partir de 1989, mettant fin à la logique bipolaire des relations internationales, fait entrer le monde dans l’ère de la « globalisation », au sein de laquelle la France doit rapidement s’affirmer : comme à la sortie de la Seconde guerre mondiale, pointe à nouveau le risque de se trouver reléguée au rang de puissance secondaire si elle ne parvient pas assumer un rôle de leader dans la construction de ce nouvel ordre mondial. Avec François Mitterrand, elle tente d’y parvenir, entre autres par la signature du traité de Maastricht en 1992, qui approfondit la construction de l’Europe et relance en creux la question d’une possible défense européenne – sans pour autant la résoudre.
Dans son intervention, Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense entre 1988 et 1991, explique en quoi le plan « Armée 2000 » avait justement pour vocation d’adapter les armées françaises à ce nouveau contexte en simplifiant leur organisation pour plus de cohérence et d’efficacité.Le principe était d’harmoniser et de regrouper les états-majors, de préserver un modèle d’armée nationale, composée à égalité d’appelés et de professionnels, avec un service d’une durée de dix mois. Quant aux motifs de sa démission en janvier 1991, au tout début de la guerre du Golfe, pour protester contre l’engagement des troupes françaises contre l’Irak, il rappelle qu’il préconisait à l’époque la recherche d’une solution diplomatique et politique plutôt que le déclenchement d’une guerre sous égide américaine et onusienne – favorisant selon lui la montée des « forces réactionnaires » dans ce pays arabe et dont les conséquences sont aujourd’hui visibles. Pour Jean-Pierre Chevènement, l’enjeu fondamental est effectivement celui de garantir à la France une marge de manœuvre suffisante pour qu’elle puisse intervenir seule car, autrement, que resterait-il de l’autonomie de sa défense ?
Joachim Bitterlich, notamment conseiller du Chancelier Helmut Kohl pour la politique européenne, la politique étrangère et la sécurité extérieure, entre 1987 et 1998, vient approfondir cette question en posant plus largement la question de l’autonomie de l’Europe en matière de défense. Sur ce sujet, son analyse reste sévère, puisqu’il considère que Paris et Bonn ont échoué, au moment de Maastricht, à concrétiser le projet d’un couple franco-allemand capable de construire une défense européenne, certes alliée aux Etats-Unis, mais indépendante d’eux.
Pourtant, selon Nicole Gnesotto, directrice de l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (IUSUE) entre 2002 et 2007, le traité de Maastricht reste, indépendamment de ses insuffisances, la « transmutation réussie des ambitions françaises à l’échelle européenne » et l’expression de la pensée « visionnaire » de Mitterrand en matière de politique européenne. 1992 apparaît donc comme l’acte européen qui traduit irréductiblement la volonté de la France de penser la globalisation, la fin des schémas bipolaires, l’importance de l’Europe comme pièce maîtresse de la réponse à la complexité du système international post guerre froide.
Se pose alors pour Anne de Tinguy, spécialiste de la politique étrangère de la Russie, la question d’un possible découplage dans la recomposition des enjeux stratégiques : la France aurait-elle réussi sa sortie de la guerre froide mais échoué dans la création d’un nouvel ordre européen ? L’absence d’un nouveau plan Marshall pour favoriser l’intégration des anciens pays satellites de l’URSS et l’absence de discussions concernant une possible intégration de la Russie à l’Alliance atlantique, sont autant de pistes de réflexion suggérées par Anne de Tinguy pour répondre à cette interrogation : dans la dernière décennie du XXe siècle, la France aurait-elle pu faire plus ou faire mieux pour accompagner la mutation des enjeux stratégiques européens, voire mondiaux ?
Pour Frédéric Bozo, Professeur à l’Université de Paris III et spécialiste des relations internationales, cette question se pose d’autant plus que les Américains décident de rester très présents sur la scène mondiale malgré la fin de la guerre froide, et qu’une coopération franco-américaine renforcée peut présenter, dans cette période instable, un bien plus grand attrait que la reprise du chantier d’une défense européenne encore en friche.
De fait, si en 1992 l’Europe de la défense ne parvient pas à voir le jour, c’est que les clivages européens perdurent au-delà de la guerre froide alors même que les ressorts de celle-ci sont en voie d’être dépassés. Cependant, Frédéric Bozo insiste sur la volonté de François Mitterrand de préserver à tout prix l’autonomie et l’identité de la France en matière de défense, et conseille de se reporter aux textes, notamment celui publié par Mitterrand en 1986, Réflexion sur la politique extérieure de la France7. Parmi les « quelques idées simples » selon lesquelles le Président souhaite définir sa ligne stratégique, un principe aux accents gaulliens ressort plus que tout autre, « l’indépendance nationale »… Ainsi, tout est dit, tout est continué.
- Hubert VEDRINE, Les Mondes de François Mitterrand : A l’Élysée (1981-1995), Paris, Fayard, 1996, 792 p.
- Alexandra SCHWARTZBROD, Le Président qui n’aimait pas la guerre. Dans les coulisses du pouvoir militaire (1981-1995), 1995, Paris, Plon, 314 p.
- Georges-Henri SOUTOU, L’alliance incertaine. Les rapports politico-stratégiques franco-allemands (1954-1996), Paris, Fayard, p. 374
- Louis MERMAZ, Il faut que je vous dise, Paris, Odile Jacob, 2013, 736 p.]], au sujet du défilé du 14 juillet 1981, au cours duquel François Mitterrand aurait confié sur le registre provocateur que ce qu’il préférait dans les défilés militaires, c’était décidemment les chevaux… « Le reste » ne serait donc bien à ses yeux « que des matériaux inertes »[[Interview de François Mitterrand du 16 novembre 1983 dans l’émission L’Heure de Vérité
- François MITTERRAND, Le coup d’État permanent, Paris, Plon, 285 p.
- La France et sa défense. Paroles publiques d’un Président (1981-1995), textes édités sous la direction de Georges SAUNIER et de Philippe VIAL, Paris, éditions Nouveau monde, 2015, 724 p.
- François Mitterrand, Réflexions sur la politique extérieure de la France, Paris, Fayard, 1986, 441 p.