On ne peut comprendre ce qu’est le visage de la section de la Nièvre du Syndicat national des instituteurs (SNI) créée en 1923 si on ne se réfère pas aux traditions de luttes qu’incarnent au XIXème siècle, Pierre Malardier et Antony Duvivier.1
Une longue tradition de lutte
Dans la Résistance se dégage surtout la figure de Jean Lhospied.
Dans le courant de l’année 1941, celui-ci reçoit la visite de Georges Lapierre, secrétaire national du SNI, qui lui demande de constituer un groupe en vue de la propagande.2
Cela débouche, en 1943, sur la fondation de La Nièvre Libre diffusée clandestinement par des instituteurs socialistes et communistes. Une publication qui deviendra le Journal du Centre, avec, comme correspondants locaux, de nombreux instituteurs ; sur le terrain ils étaient les mieux placés, en respirant chaque jour l’âme nivernaise, pour en faire partager l’esprit.
Le courant politique SFIO dominant dans ce milieu, sait intégrer, tout en le contenant, le courant communiste en faisant en sorte que 70 % des syndiqués se prononcent en sa faveur contre 30 % en faveur des communistes dans les élections internes.
Réaction des instituteurs à l’arrivée de François Mitterrand
La venue de François Mitterrand en 1946 dans la Nièvre et sa présence ensuite n’ont aucune répercussion sur l’équilibre fixé entre sensibilité socialiste et sensibilité communiste dans la représentation au sein du SNI ; mais les adhérents apprécient fort mal que l’un des leurs, Simon Raveaux, se compromette en acceptant d’être candidat sur la liste du nouveau venu, ancien élève « des bons pères » et jugé de ce fait comme un adversaire de la gauche et de son corollaire l’école laïque. Et ceci court jusqu’en 1958 où François Mitterrand prend une nette option de gauche en s’opposant à la Constitution et en faisant alliance avec les communistes.
Face à la forte domination SFIO dans le SNI, un petit ébranlement se produit avec l’arrivée aux responsabilités de secrétaire général de la section de 1954 à 1958 de Léon Vié qui, appartenant à la SFIO, se tourne vers François Mitterrand et sera son soutien actif à Nevers où il implantera la Convention des Institutions Républicaines dans les années 1963 -1964 avec Jean-Pierre Harris.3
1963 : ma collaboration avec François Mitterrand
Je suis élu en 1963 secrétaire de la section du SNI de la Nièvre. Les événements d’Algérie devenus très vite la guerre d’Algérie touchent de plein fouet la génération de militants à laquelle j’appartiens, alors que Guy Mollet est chef du gouvernement.
Les militants qui m’accompagnent, d’un âge moyen de trente ans, ont vécu leurs vingt ans dans les Aurès. Pour eux, la SFIO ne peut s’exonérer de ses responsabilités – d’autant que l’attitude « de passeur »4 Ce phénomène se retrouve dans toute la France et de jeunes militants – dont je suis – vont arriver aux responsabilités nationales. Ils assureront la direction nationale du syndicat jusque dans les années 1980. Avec ses 1500 adhérents sur 1600 postes d’enseignants, relevant de son champ de syndicalisation, le SNI dans la Nièvre est une force politique qui fait dire à Daniel Benoist leader de la SFIO, dans une conversation que j’ai eue avec lui à l’époque : « II y a dans le département trois partis de gauche : le parti socialiste, le parti communiste et le SNI » .
Je suis amené par mes responsabilités à collaborer avec François Mitterrand, président du Conseil général, pour défendre l’école. La Nièvre compte encore beaucoup de postes d’instituteurs ruraux ; là où ils exercent la vie n’a guère changé depuis Jules Ferry. Ce monde va subir une mutation foudroyante qui entraîne la suppression des écoles de campagne et le regroupement scolaire vers les chefs-lieux de cantons.
Aux commandes du syndicat, nous menons l’action avec François Mitterrand devenu en 1964 président du Conseil général. L’ostracisme du pouvoir de droite contre ce dernier se manifeste par un refus de créations de postes qui touche par contrecoup notre profession, car ce refus ne permet plus la titularisation des jeunes instituteurs.
En 1965, la FEN et le SNI soutiennent la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle. Le secrétariat national du SNI me demande de lui dire, au cours de l’une de nos fréquentes rencontres, l’espoir que met en lui l’organisation que je représente dans la Nièvre pour faire échec au pouvoir de droite. A partir de ce moment, je suis placé un peu en position d’intermédiaire entre celui-ci et les responsables nationaux du SNI et de la FEN qui mobilisent leurs organisations pour appuyer la campagne électorale du candidat unique de la gauche des 5 et 19 décembre 1965. Le candidat découvre alors l’intérêt d’avoir le SNI comme appui : une organisation de près de trois cent mille adhérents à l’époque, présente dans chaque village de France.
Le mouvement de mai 1968 dans la Nièvre
Je suis amené en tant que secrétaire de la section du SNI à prendre une place importante dans le mouvement de mai 1968 qui se trouve dynamisé par le très fort problème de titularisation des jeunes instituteurs, faute d’attribution par le gouvernement des postes nécessaires et par le fait des actions violentes des commandos gaullistes.
Le mouvement national de contestation de mai 1968 entraîne l’éclatement de la Fédération de la Gauche Démocratique et Socialiste regroupant la Convention des Institutions Républicaines (CIR), formation politique de François Mitterrand, et le parti socialiste SFIO dirigé par Guy Mollet. Cette situation conjuguée avec l’attitude timorée du PCF, autre élément de la coalition de gauche, ne permet pas de prolongement politique au mouvement, ce à quoi beaucoup de nos militants du département aspiraient.
Le 28 mai 1968, la proposition de François Mitterrand de former un gouvernement provisoire avec Mendès France est pour lui un fiasco. Le 29 mai, le mouvement prend un tour politique dans la Nièvre, qui se manifeste par des affrontements de la population en grève avec les comités gaullistes de défense de la République, Un défilé monstre se déroule à Nevers aux cris de « Dix ans ça suffit ! » à l’adresse de De Gaulle.
Le 30 mai: les instituteurs installent un piquet de grève devant l’Inspection académique, réclamant la création de postes pour la titularisation des jeunes qui attendent celle-ci depuis 9 ans. De Gaulle de retour en France prononce une allocution que nous écoutons au café « le Pouilly », place Carnot, siège de notre syndicat.
Le 31 mai, la grève des instituteurs se durcit. Le 1er juin, les comités de défense de la République prennent d’assaut la Poste de Nevers occupée par les grévistes, agressent et blessent sérieusement Guy Pommeau reporter du Journal du Centre. L’après-midi 6 000 manifestants défilent dans la rue à Nevers. Une seule prise de parole est celle de Jean- Louis Rollot, responsable SNI des normaliens, juché sur le toit du kiosque de la place Carnot. Dans les jours qui suivent sa déclaration du 28 mai, François Mitterrand m’invite à venir prendre avec lui le petit-déjeuner au Vieux Morvan à Château-Chinon, impressionné, je pense par le dynamisme avec lequel nous avons mené l’action. Je trouve un homme très seul. Le mouvement s’effiloche : .Vous allez voir, me dit-il, dans quelques jours vos collègues vont franchir le pont de Loire à Nevers en voiture avec leur caravane en remorque pour aller vers le sud et leurs vacances. Il suffirait pourtant d’une centaine d’hommes décidés pour aller vers l’unité socialiste. »
Je repars avec le scepticisme exprimé dans la première partie de ses propos et l’invitation dont je pense qu’elle m’est faite pour participer à une aventure politique sans savoir quel visage elle peut prendre. Sa déclaration du 28 mai a placé François Mitterrand en position de pestiféré : il sent le soufre. II va se tourner vers son département pour y prendre assise afin de réapparaître dans l’opinion publique nationale, après s’être ressourcé, loin des conflits et des intérêts nationaux des organisations politiques, avec une nouvelle approche de l’objectif qu’il s’est fixé, à savoir l’unité des socialistes.5
Avec François Mitterrand pour un Parti socialiste nouveau
En même temps que je poursuis mon action syndicale à la tête de la section du SNI, j’observe le déchirement de la gauche non-communiste et la violente opposition, au plan national, de la SFlO et de la CIR. En janvier 1969, je constitue un petit groupe d’action politique de militants non-engagés dans un parti, qui souhaitent agir concrètement pour aider au rapprochement départemental entre les deux organisations séparées. Je démissionne de mes responsabilités syndicales.
A partir de ce moment-là, ce n’est pas le SNI ès qualités qui agit, indépendance syndicale exige.
Avec ma poignée de militants « non-engagés politiquement » qui refusent leur adhésion à la CIR ou à la SFIO mais souhaitent l’adhésion à un Parti Socialiste Nouveau (PSN) : Claude Barberousse responsable à la ligue de l’Enseignement et son épouse Maguy, Jean-Louis Rollot responsable du SNI des normaliens, Michel Guenot, tout jeune directeur de la MGEN et André Bonigen, nous requerrons le soutien du Journal du Centre, pour lancer un appel aux responsables départementaux de la CIR et de la SFlO afin de venir s’expliquer publiquement salle du Vieux Château à Cosne-sur-Loire, le 15 février 1969, sur la situation politique marquée par les dissensions nationales entre leurs deux organisations.6
François Mitterrand répond à notre appel et débat face à André Cloix7 secrétaire administratif de la SFIO. Nous demandons aux présents à la réunion de se joindre à notre mouvement en remplissant un bulletin d’adhésion « Pour un Parti socialiste nouveau », moyennant une cotisation minime de 5 francs. Très vite est installé un comité départemental tripartite composé d’un tiers de représentants de la CIR, un tiers de la SFlO et un tiers de “Nouveaux” que les militants, à l’initiative de la réunion de Cosne, représentent. Une intense campagne d’adhésion – sur fond de campagne contre le référendum du 27 avril 1969 – avec la participation active de François Mitterrand et de Daniel Benoist se déroule, popularisée par communiqués et comptes-rendus publiés dans le Journal du Centre qui nous ouvre largement ses colonnes. Un congrès départemental d’unification en une formation socialiste unique est sur le point de se tenir ; pour le préparer sont organisées le avril 1969 trois assemblées générales de circonscriptions, à La Charité, Nevers et Château-Chinon : on compte 400 “Nouveaux – adhérents” Pour un Parti socialiste nouveau (dont de nombreux instituteurs) depuis la réunion de Cosne, qui s’ajoutent aux 600 adhérents de la CIR et aux 250 adhérents de la SFIO.
Le 27 avril 1969 : échec du référendum. Le départ de De Gaulle et la recherche d’un candidat à gauche pour les présidentielles amènent une rupture entre la SFIO la CIR qui tentaient de reconstituer leur unité. Ces organisations réunissent leurs adhérents le 4 mi 1969 dans deux lieux séparés, Alfortville et Saint-Gratien. Les préventions départementales de la SFIO contre François Mitterrand se ravivent. Représentant les “Nouveaux-adhérents” nous sommes dans la Nièvre arbitres de la situation politique. François Mitterrand nous invite à Château-Chinon pour suivre avec lui au Vieux Morvan le déroulement de l’élection présidentielle qui se conclut par le score de 5,1 % des suffrages pour le candidat de la SFIO, Gaston Defferre.
La SFIO de la Nièvre participe au congrès d’Issy-les-Moulineaux en juillet 1969 où est installé le Parti socialiste – sans la CIR – avec comme premier secrétaire Alain Savary. “Nouveaux-adhérents” et membres de la CIR, nous faisons acte de résistance et installons la fédération de la Nièvre du Parti socialiste nouveau au cours de l’assemblée constitutive à Corbigny le 22 juin 1969. Je suis élu secrétaire général par une commission administrative de 31 membres représentant 1147 adhérents dont 400 nouveaux. Notre action irradie sur l’Yonne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire. Nous constituons un « Comité régional de Bourgogne pour un Parti socialiste à partir de la base ». Cette action débouche sur une conférence de presse nationale le 18 novembre 1969 à Paris, présentant l’Appel pour l’Union des socialistes signé par plusieurs personnalités, suivi d’une pétition. Le Parti socialiste nouveau devient, fin novembre 1969, Mouvement Socialiste Nivernais (MSN). Je suis confirmé dans mes responsabilités de secrétaire général.
Jean-Marcel Bichat replace historiquement ces épisodes : « A partir de 1969, l’action de la CIR dans la Nièvre s’est confondue avec celle du Mouvement Socialiste Nivernais (MSN), dénommé à l’origine Parti socialiste nouveau nivernais, une organisation regroupant les conventionnels et les nouveaux adhérents au PS de 1969. Si l’organisation politique de François Mitterrand restait au plan national rattachée à la CIR, en revanche tout passait par le MSN qui se présentait comme le seul PS nouveau existant dans la Nièvre et qui discutait avec la SFIO devenue Parti socialiste, ce qui suscitait quelques difficultés avec certains conventionnels, un peu réticents devant cette tutelle. »8
En tant que “Nouveaux adhérents” nous nous maintenons dans une certaine indépendance en faisant fonctionner le Cercle d’Etudes Pour l’Unité Socialiste (CEPUS) que Jean-Pierre Chevènement est venu installer le 8 octobre, 1969 à Nevers.
Le 8 novembre 1970 à Château-Chinon, François Mitterrand lance son appel à l’unité socialiste afin que le parti socialiste dirigé par Alain Savary, installé en juillet 1969, et la Convention des Institutions Républicaines puissent enfin se retrouver unis dans une même formation politique.
Dans la Nièvre, le 29 novembre 1970, se tiennent, à Châtillon-en-Bazois deux assemblées générales présidées par François Mitterrand: celle de la CIR, le matin, et celle du Mouvement socialiste Nivernais, l’après-midi, que je dirige. Je suis reconduit dans mes responsabilités de secrétaire général du MSN jusqu’au congrès de l’unité qui doit se tenir les 11-12-13 juin 1971 à Epinay.
Pour la préparation de ce congrès nous demandons aux “Nouveaux adhérents” de voter la motion Mermaz-Pontillon soutenue par François Mitterrand à laquelle sont adjoints 3 amendements qui appellent le soutien de la gauche du parti d’Alain Savary : cette motion obtient 1065 voix, la motion Mollet-Savary soutenue par les ex-SFIO : 233 voix. Au congrès d’Epinay où je suis l’un des délégués9, François Mitterrand me demande d’intervenir à la tribune pour présenter les trois amendements votés dans la Nièvre qui portent sur la définition sociologique du parti, la nécessité de la mise en place du front de classe, la réfutation de toute alliance avec le centrisme ; ceux-ci auront une grande importance pour faire basculer la gauche de la SFIO, représentée par le CERES, en sa faveur. Le 17 octobre 1971, à Decize, est installée la fédération de la Nièvre du Parti socialiste dont Eugène Teisseire devient le premier secrétaire. Je suis secrétaire adjoint chargé des structures. J’installe les 26 sections locales du nouveau parti. En France, le long travail d’apprivoisement réciproque entre François Mitterrand et le SNI, commencé aux élections présidentielles de 1965, marque un temps de recul en 1968 – que nous comblons dans la Nièvre avec notre poignée de militants par l’installation du Mouvement socialiste nivernais jusqu’au congrès d’Epinay de juin 1971; puis, de 1972 à 1981, la nécessité du combat contre la droite et l’érosion du vote communiste qu’amène le développement de l’influence du Parti socialiste, se traduit par une adhésion renforcée des instituteurs dans la Nièvre et en France à l’action de François Mitterrand.
Ma génération d’instituteurs est aux commandes de la Fédération de I’Education Nationale (FEN) qui compte 550 000 adhérents, dont 320 000 au Syndicat National des Instituteurs qui a vu ses adhésions s’accroître : les deux organisations se trouvent à leur zénith avec une majorité syndicale socialisante renforcée qui va atteindre plus de 60% des suffrages au congrès du SNI de juillet 1981. La collaboration étroite du monde des instituteurs avec François Mitterrand a porté ses fruits.
Pour juger de l’action des instituteurs du SNI en relation avec l’enracinement de François Mitterrand dans la Nièvre, je reprends le commentaire de Jean Lacouture10 que je complète par ma vision personnelle : « Cet enracinement dans un terroir paysan fortement encadré par les instituteurs et les militants laïques sera désormais l’une des composantes essentielles du miroitant personnage venu de Jarnac en passant par les quais de Seine. » N’exagérons rien. Dans la réalité, alors que presque tous les « instituteurs et militants laïques » sont contre lui de 1946 à 1958, ils sont, au cours de la période 1958 – 1973, encore très peu nombreux autour de lui ; mais le choix des parlementaires s’opère dans leurs rangs, de Jean Lhospied, sénateur, à Bernard Bardin, président du Conseil général et député, en passant par Robert Guillaume, sénateur et Eugène Teisseire député : il sait trouver dans notre milieu les cadres politiques nécessaires pour mener à bien le développement du département.
Le succès amenant le succès, beaucoup d’instituteurs à la base, dans la Nièvre, rejoignent son combat, tout en gardant vis-à-vis de lui une certaine distance.
- VIGREUX, Marcel, Les racines du socialisme nivernais : b place majeure de la Seconde République (1848-1851), p.7-14 .Journée d’études du 25 janvier 1997 a l’occasion du centenaire de la fédération socialiste de la Nièvre.
- MARTINET, J-C, Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre (1940-1944), La Charité-sur-Loire, Ed. Delayance,l980, p.53.
- Témoignage écrit de Léon Vié envoyé a l’auteur le 23 août 2003, Arch. dép. de la Nièvre : 74 J fonds Jean Battut.
- L’expression est de MEXANDEAU, L., Histoire du Parti socialiste, éd. Tallandier, 2005 p. 322.]] qu’a effectuée Guy Mollet pour l’arrivée de De Gaulle au pouvoir reste pour eux le symbole d’une sorte de trahison. Le SNI devient alors leur véritable parti socialiste.[[DESVALOIS, P., Quand le syndicat rencontre la politique : pourquoi et comment le SNI et la FEN ont contribué, en 1965, à l’échec de la grande fédération.. Intervention de Pierre Desvalois ancien secrétaire général du SNI , le 19 avril 1989 devant le groupe de travail FEN/CRHMSS sur l’histoire du syndicalisme enseignant p. 9-32.
- « L’histoire admettra sans doute, si elle n’est pas trop injuste, que de l’automne 1965 au printemps 1971 François Mitterrand aura, avec des fortunes diverses selon les moments, voué toute son énergie, toute la foi et tout l’acharnement qu’il peut y avoir en un homme à la réalisation d’un grand dessein : l’unité de la gauche considérée dans son ensemble et le regroupement des diverses tendances du socialisme français et des courants qui s’en rapprochent. » Raymond Barillon, Le Monde du 15 juin 1971.
- En référence pour tous les événements qui suivent : Arch. dép.Nievre : 74 J 63 -85, Fonds Jean Battut, militant socialite.
- Le Journal du Centre-Dimanche, 15 février 1969 et Arch. dép. Nièvre : 74J.
- BICHAT, J-M : La Convention des Institutions Rdpublicaines dans l’Indre et la Nièvre, Etude comparée dans deux départements, mémoire de l’Institut d’Etudes politiques de Paris, juin 1971.
- Arch. dép. Nièvre : 74 J 81, fonds Jean Battut, militant socialiste.
- LACOUTURE, J, .Mitterrand (une histoire de Français), tome 1, les risques de l’escalade, éd. du Seuil, 1998, p. 221.