Tout au long de l’année qui vient de se terminer, notre “lettre” s’est attachée à recueillir de nombreux témoignages sur ce qu’a été la vie politique de François Mitterrand.
Elle a également ouvert ses colonnes à des chercheurs ayant travaillé sur la période au cours de laquelle s’est développée son action, en particulier aux deux lauréats du « Prix Master » de l’Institut François Mitterrand qui en est à sa deuxième année.
Cette activité éditoriale s’inscrit tout naturellement dans le prolongement de ce qui fait une part importante de l’activité de l’Institut, à savoir l’accueil et l’accompagnement de chercheurs français, bien sûr, mais aussi d’un nombre toujours aussi important d’étrangers originaires, par exemple, d’Italie, de Suisse, de République tchèque, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Bulgarie, d’Autriche, de Lituanie, de Russie, des Etats-Unis, du Canada et de Chine, des professeurs et des étudiants travaillant sur cette période de notre histoire qui va de l’immédiat après-guerre jusqu’à la fin du siècle dernier.
« La lettre » a également apporté sa contribution à deux sortes de débats qui ont surgi cette année.
Les uns concernaient des événements marquants ayant eu lieu au cours du second septennat de François Mitterrand. L’un tragique, l’autre heureux : le génocide rwandais et le processus de réunification allemande. Tandis que certains tentaient d’alimenter, sur l’un et l’autre de ces deux sujets, des polémiques d’un caractère plus que douteux, « La lettre » s’est exprimée en les plaçant sous le seul éclairage des faits, dans toute leur complexité. Ceci afin de répondre aux interprétations négatives, erronées et le plus souvent simplistes.
Les autres répondaient à une préoccupation qui nous est naturelle, à savoir l’avenir du Parti socialiste et de la gauche dans cette période de bouleversements.
Enfin, nous nous sommes également attachés à rendre compte d’un certain nombre d’articles parus dans la presse écrite se référant à François Mitterrand, à sa pensée, à son action.
Et c’est bien sûr avec plaisir que nous avons relevé, dans un sondage récent, combien est bonne l’image que gardent les Français de François Mitterrand. Ceux-ci le placent en effet en deuxième position, à quelques points derrière Charles De Gaulle, et loin devant les autres présidents de la Vème République.
En ce début d’année, Hubert Védrine et l’équipe de « La lettre » de l’Institut François Mitterrand présentent à ses lecteurs leurs meilleurs vœux pour 2010.