DEUXIÈMES RENCONTRES « PAROLES POLITIQUES » DE JARNAC
VENDREDI 30 JUIN 2023
INSTITUT FRANÇOIS MITTERRAND
MAISON NATALE
LA MÉTAPHORE EN POLITIQUE
COORDINATION : PAUL BACOT ET YVES DELOYE
APPEL A COMMUNICATIONS
De très longue date, la métaphore a été au centre d’une abondante littérature. Dans la période contemporaine, ce sont tout naturellement les sciences du langage, dans leurs différentes spécialités, qui en ont fourni la part principale, à côté d’autres disciplines des sciences humaines et sociales, comme la psychologie ou la philosophie. Considérée comme la figure rhétorique la plus utilisée, y compris dans la vie ordinaire (Lakoff & Johnson, 1985), voire la figure par excellence, elle a été décrite comme remplissant trois fonctions principales (Bonhomme, 2002) : une fonction esthétique (longtemps la seule prise en considération), en cela qu’elle enjolive le discours, valorisant par là-même son auteur ou autrice ; une fonction cognitive, en cela qu’elle rend visible ce qui n’est pas immédiatement perçu ; une fonction persuasive, en cela qu’elle produit l’adhésion du récepteur à une certaine représentation de la réalité, malgré ou du fait de son caractère fallacieux (Plantin, 2016), voire une forme de manipulation (Jamet et Terry dir., 2020). La métaphore joue sur un « ça va de soi » qu’il faut replacer dans un relativisme culturel (Goatly, 2007).
La dimension coopérative de la métaphore a été largement soulignée : elle ne peut remplir son office que si la personne qui lit ou entend le propos concerné sait l’interpréter. Il faut bien comprendre ce que les deux objets placés dans la comparaison condensée et implicite qu’est la métaphore ont en commun : que révèle cette intersection montrée entre les deux domaines connectés ? Le fameux slogan « Giscard à la barre ! » ne fonctionne que si son destinataire entend de quelle barre il s’agit et à quoi elle sert : « son élucidation est confiée à l’auditoire » (Plantin, 2016, p. 385). De ce fait, si la figure métaphorique, comme on l’a dit, valorise la personne qui y a recours, elle valorise aussi celle qui la reçoit correctement – ou qui l’interprète à sa façon (Davidson, 1978).
La figure métaphorique repose sur un écart – entre l’usage habituel du mot et l’usage décalé qui en est fait. Il ne faut donc négliger ni l’effet de surprise que produit la métaphore (pour autant qu’elle ne soit pas figée dans un cliché bien usé), ni sa dimension comique ou humoristique, pouvant aller jusqu’à l’insulte. Elle est particulièrement bien adaptée à la fabrique des « petites phrases » (Boyer & Gaboriaux, 2018), les quelques mots qui la constituent retenant l’attention et pouvant devenir cet énoncé détaché circulant dans les médias. On joue aussi sur l’économie langagière : un mot, parce qu’il est utilisé métaphoriquement, dit beaucoup de choses à moindre coût.
La métaphore est un trope, en ce qu’elle produit un déplacement : pour reprendre l’exemple déjà mobilisé, on va et vient entre le domaine sémantique du gouvernement et celui du gouvernail, entre le domaine politique et le domaine maritime – l’un des marqueurs du discours gaullien (Bon, 1986). Ce rapprochement peut avoir un usage positif, comme ici, ce qui est suggéré étant la capacité à conduire le navire-pays contre vents et marées, mais peut aussi avoir un usage négatif, comme lorsqu’on parle d’un candidat à l’élection présidentielle comme d’un « capitaine de pédalo ». Qu’il s’agisse d’une métaphore de structure analogique ou de structure homologique (Constantin de Chanay & Rémi, 2002), il convient de mettre au jour la diversité des catégories mises en jeu, la métaphore pouvant s’exprimer par des formes variées : verbe, adjectif, adverbe, mot grammatical…
Bien sûr, on a déjà beaucoup écrit sur l’utilisation de la figure métaphorique en politique (Gingras, 1996 ; Gonzalez, 2012). Les domaines ressources mobilisés à cet effet ont été listés. On sait que chez les acteurs de la vie politique, comme chez les personnes qui la commentent ou l’analysent, certaines métaphores sont très présentes : maritimes et plus largement liquides (Bernardot, 2016 ; Mecquenem, 2021), guerrières (Howe, 1988 ; Gauthier, 1994), sportives (Howe, 1988), météorologiques, sanitaires, organiques (Lemoine, 2001). D’autres nous emmènent vers la vie sentimentale, le jeu (Ching, 1993), la famille, le théâtre, la religion, le cinéma, la construction, le cirque, le carnaval, le commerce et la publicité… Sans oublier l’omniprésence de la métaphore spatiale, qui sert à délimiter les camps et à situer les acteurs par rapport à des clivages (Bacot & Rémi dir., 2007). Mais en quoi le recours à cette figure de style présente-t-elle quelques spécificités lorsqu’il s’agit de parler en, ou de, politique ? Peut-on considérer qu’elle est plus fréquente dans ce domaine de la vie sociale que dans d’autres ? Remplit-elle alors des fonctions particulières ? Peut-on en objectiver et en mesurer l’efficacité propre (Bosman, 1987 ; Mio, 1997, Carvier & Pikalo dir., 2008 ; Perrez et Reuchamps dir., 2015 ; Boeynaems et al., 2017 ; Legein, Vendeleene et al., 2022) ?
Au-delà de l’examen d’un probable lien étroit entre le discours politique et le dispositif rhétorique en question, on tentera d’opérer des distinctions majeures selon les critères en usage en sciences sociales et tout particulièrement en science politique. La métaphore est-elle autant utilisée, et de la même façon, selon les caractéristiques personnelles, sociales et idéologiques du locuteur (âge, genre, profession, origine sociale et ethnique, mais aussi place dans le jeu politique) ; selon les conjonctures politiques ; selon les époques, distinguées dans le temps long et dans le temps court ; selon les régimes politiques et selon les pays ou les régions ? De même, le recours à la métaphore dans le journalisme politique ou dans la pratique politologique connaît-il des variations, et selon quelles modalités ? D’une manière générale, en politique ou à propos de la politique, quels sont les effets attendus et les effets obtenus par le recours à la métaphore ? Ainsi, puisqu’en déplaçant, la métaphore détourne, on pourra se demander si elle ne contribue pas à un certain désenchantement de la politique, en même temps qu’à sa mise en spectacle ou encore à sa simplification excessive. Plus largement, on s’interrogera sur son rôle dans la construction et la structuration de la réalité politique, à travers l’apport de cadres interprétatifs – Paul Ricoeur (1975) parle de « réécriture de la réalité » par la métaphore.
Tout a-t-il été dit sur l’usage de la métaphore dans le champ politique ? Nous faisons ici le pari que beaucoup peut encore être apporté, par des études usant de méthodologies variées et portant sur des objets diversifiés : discours, ouvrages, circulaires électorales, tracts, débats, interviews, pour s’en tenir à la seule parole politicienne, mais aussi articles, études, éditoriaux, livres de journalistes ou de politistes – voire propos de citoyens « ordinaires » (Heyvaert et al., 2020). Sur l’aspect de la relation entre science politique et langage métaphorique, on ne pourra négliger une question particulièrement sensible : la métaphore est-elle soluble dans la pratique scientifique ? A priori, la réponse est totalement négative, la science ayant besoin d’une terminologie excluant l’ambiguïté, laquelle est une dimension constitutive de la métaphore. Mais est-ce aussi simple ?
Last but not least, il ne serait peut-être pas hors-sujet de prendre en considération, non seulement les métaphores utilisées dans le domaine politique, mais aussi les métaphores politiques présentes dans d’autres domaines de la vie sociale : ne dit-on pas qu’une équipe est « en ballottage favorable » dans une compétition sportive ?
Du fait de la nature des Rencontres « Paroles politiques » de Jarnac et notamment de celle de la thématique retenue pour leur deuxième saison, la pluridisciplinarité est vivement souhaitée. Si cet appel concerne notamment les sciences du langage et les sciences du politique, il s’adresse aussi à d’autres sciences humaines et sociales.
Les propositions de communications (5000 signes environ, brève bibliographie comprise) devront parvenir aux coordinateurs (paul.bacot@sciencespo-lyon.fr et y.deloye@sciencespobordeaux.fr) avant le mercredi 8 mars 2023. Elles seront examinées par le Comité scientifique des Rencontres. Les réponses seront adressées aux soumissionnaires au plus tard le jeudi 30 mars 2023. Les frais de déplacement et de séjour des participants seront pris en charge par l’Institut. Une publication des contributions est programmée, comme pour les Premières Rencontres de 2022 (Bacot, Paul ; Déloye, Yves et Gorce, Gaëtan, dir., à paraître, Quand la langue politique fourche. Lapsus, erreurs et malentendus, Paris, L’Harmattan, collection « Langue & Parole »).
Eléments de bibliographie
Bacot, Paul et Rémi-Giraud, Sylvianne, dir., 2002, « Les métaphores spatiales en politique », Mots. Les langages du politique, 68.
Bacot, Paul et Rémi-Giraud, Sylvianne, dir., 2007, Mots de l’espace et conflictualité sociale, Paris, L’Harmattan.
Bernardot, Marc, 2016, « De Lesbos à Calais. S’enfoncer dans la métaphore liquide », in Lequette, Samuel et Le Vergos, Delphine, dir., Décamper. De Lampedusa à Calais, Paris, La Découverte, p. 36-48.
Bertrand, Dominique, 2013, Nature et politique. Logique des métaphores telluriques, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal.
Boeynaems, Amber ; Burgers, Christian ; Konijn, Elly A. et Steen, Gerard J., 2017, « The Effects of Metaphorical Framing on Political Persuasion: A Systematic Literature Review », Metaphor and Symbol, 32/2, p. 118-134.
Bon, Frédéric, 1985, « Langage et politique », in Grawitz, Madeleine et Lecas, Jean, dir., Traité de science politique, Paris, Presses universitaires de France, Tome 3, p. 537-573.
Bonhomme, Marc, 2002, « Métaphore », in Charaudeau, Patrick et Maingueneau, Dominique, Dictionnaire d’analyse du discours, Paris, Seuil, p. 375-378.
Bosman, Jan, 1987, « Persuasive Effects of Political Metaphors », Metaphor and Symbolic Activity, 2/2, p. 97-113.
Boyer, Henri et Gaboriaux, Chloé, dir., 2018, « Les ‘petites phrases’ », Mots. Les langages du politique, 117.
Carver, Terrell et Pikalo, Jernej, dir., 2008, Political Language and Metaphor: Interpreting and Changing the World, Londres, Routledge.
Charbonnel, Nadine et Kleiber, Georges, dir., 1999, La métaphore entre philosophie et rhétorique, Paris, Presses universitaires de France.
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Comité scientifique
Cécile Alduy, Pr. de littérature et civilisation française à Stanford University
Ruth Amossy, Pr. émérite de culture française à l’Université de Tel-Aviv
Paul Bacot, Pr. émérite de science politique à Sciences Po Lyon
Marc Bonhomme, Pr. de linguistique française à l’Université de Berne
Yves Déloye, Pr. de science politique à Sciences Po Bordeaux
Dominique Desmarchelier, MCF honoraire de sciences du langage
Marianne Doury, Pr. de sciences du langage à l’Université Paris-Descartes
Chloé Gaboriaux, MCF HDR de science politique à Sciences Po Lyon
Anne-Marie Gingras, Pr. de sciences politiques à l’Université du Québec à Montréal
Gaëtan Gorce, Secrétaire général de l’Institut François Mitterrand
Christian Plantin, Pr. émérite de sciences du langage à l’Université Lumière Lyon 2
Sylvie Strudel, Pr. de science politique à l’Université Paris-Panthéon-Assas