François Mitterrand à la découverte de la “patience” chinoise
Mao Zedong avait prévenu François Mitterrand sur l’avenir de la Chine dès 1961, lors de sa première visite dans ce pays. « Vous savez, nous sommes patients. On ne veut pas de nous, ici ou là ? Nous pouvons attendre dix ans, trente ans, cent ans. La Chine sera toujours la Chine. Elle ne sollicite rien. Dans cent ans, il sera moins aisé encore de l’ignorer ! Non, nous ne sommes pas pressés. Le temps est notre bon allié. (…) Nous avons quelques raisons d’être patients dans un monde qui, surtout en Occident, je crois, a tendance à confondre ce qui dure avec ce qui est provisoire. »[[Mitterrand (François), La Chine au défi, Julliard, Paris, 1961, p. 33.]]
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