La volonté et la passion
En ce premier mai 1993, Pierre Bérégovoy est un homme désespéré. Le choix qu’il fait de ce jour pour se donner la mort n’est pas, à mes yeux, une coïncidence ; le 1er mai représente un symbole fort pour le mouvement syndical, pour les travailleurs et aussi pour le parti socialiste et ses responsables. (...)
La lettre qu’il m’avait adressée quelques jours avant sa mort et que j’ai rendue publique dès le lendemain m’avait renforcé dans l’idée que Pierre Bérégovoy était à bout et qu’il ne pouvait plus supporter d’injustes outrages.
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