Commémoration organisée par l’Institut François Mitterrand,
la mairie de Jarnac, l’Espace Culturel François Mitterrand, et l’association Maison natale de François Mitterrand, de Jarnac.
les samedi 7 et dimanche 8 janvier 2006
L’année 2006 est non seulement le dixième anniversaire de la disparition de François Mitterrand , mais aussi le 90ème anniversaire de sa naissance et le 25ème anniversaire de son élection à la Présidence de la République.
À cette occasion, les associations « Espace Culturel François Mitterrand à Jarnac » et « Maison natale de François Mitterrand à Jarnac » ont souhaité vous inviter aux diverses manifestations organisées à Jarnac les 7 et 8 janvier prochains en présence de ses proches et des nombreuses personnalités qui ont accompagné l’Histoire de François Mitterrand tout au long de sa vie politique et pendant ses deux mandats présidentiels.
Programme
Samedi 7 janvier 2006
18 h 00 : Conférence de Jean Glavany, député des Hautes-Pyrénées, ancien chef de Cabinet de François Mitterrand, ancien ministre, à la salle polyvalente de Jarnac.
Dimanche 8 janvier 2006
11 h 00 : commémoration de la mort de François Mitterrand et dépôt de gerbes au cimetière des Grand’Maisons.
11 h 30 – 13 h 00 : visite de la Maison natale de François Mitterrand et de l’exposition organisée par l’Institut François Mitterrand.
13 h 00 : repas amical organisé dans la salle polyvalente de Jarnac par l’association « Espace Culturel François Mitterrand à Jarnac ».
15 h 30 – 17 h 30 : visite de la Maison Natale de François Mitterrand et de l’exposition.
François Mitterrand évoquant sa maison natale
… « Elie Wiesel – Cette maison où vous êtes né, où vous avez grandi, qu’est – t’elle devenue ?
François Mitterrand – A la mort de mon père, nous en avons hérité en indivision. Or, je vous le rappelle, nous sommes huit frères et sœurs. Comme cela arrive souvent, chacun a compté sur l’autre pour s’en occuper, de sorte qu’au bout de quelques années nous avons constaté qu’elle risquait purement et simplement de finir abandonnée et de tomber en ruines. Alors nous avons décidé de céder cette maison à l’une de mes sœurs. Elle y habite une partie de l’année. Comme elle est assez démunie et que, d’une manière générale, nous avons peu de moyens matériels, tout est resté en l’état. Le décor est le même, et l’odeur de poussière, d’humidité, de salpêtre, de bois, de plâtre est la même, et les parfums du jardin également ; Proust l’a dit bien mieux que moi, mais par ces odeurs je retrouve des sensations puissantes. La maison vit encore, chargée de souvenirs intacts. Il y a la chambre où je suis né, où sont nés tous mes frères et sœurs à l’exception d’un seul, qui est né à Angoulême…
…Quand j’y retourne, j’y retrouve ma maison telle qu’elle était. Ce sont les mêmes pièces, le même décor. Je crois qu’il existe peu d’endroits comme celui-ci, où les choses durent tandis que tout autour le monde se transforme si vite. … »
Extraits du livre d’entretiens avec Elie Wiesel, « Mémoire à deux voix » publié en avril 1995, Editions Odile Jacob.