Sous la direction de Jean-Yves Le Drian & Hubert Védrine
Nouveau Monde éditions
en partenariat avec le Ministère de la Défense
et l’Institut François Mitterrand
Mars 2017
ISBN-10 2369425342
270 pages
22€
Actes du colloque François Mitterrand et la défense organisé par le Ministère de la Défense et l’Institut François Mitterrand les 20 et 21 mai 2015.
Vous pouvez également lire les Comptes rendus du 20 mai et du 21 mai.
Thème central des deux septennats de François Mitterrand, la défense de la France a suscité des débats qui restent aujourd’hui d’une vive actualité.
Pour la première fois, historiens et acteurs politiques confrontent leurs points de vue à l’égard de la politique mitterrandienne dans la période charnière de 1981 à 1995.
François Mitterrand et la Défense. Comment, à partir de 1971, les socialistes firent-ils évoluer leur doctrine à l’égard de la Défense ? Comment, une fois au pouvoir à partir de 1981, les nouvelles autorités purent-elles composer avec le monde militaire ? Quelle vision animait François Mitterrand dans ces domaines ?
La gestion de la guerre froide et de la fin du monde bipolaire. Comment les changements historiques ont-ils été négociés ? La désintégration de l’empire soviétique mais aussi la réunification allemande en ont été l’une des conséquences, sans oublier l’éclatement de la Yougoslavie, qui fit l’objet de nombreux débats et de controverses.
Les opérations extérieures. Elles ont caractérisé les mandats de François Mitterrand puisqu’il en ordonna plus que ses prédécesseurs réunis, sous la Ve République. La plupart sont intervenues pendant les deux cohabitations. Certaines font encore l’objet de vifs débats… Étaient-elles justifiées ? Aurait-on pu intervenir autrement ?
La dissuasion. Le président Mitterrand s’y identifia au point de déclarer que la dissuasion c’était lui, et que tout le reste n’était qu’objets inertes. Il y eut alors des décisions à prendre, aussi bien sur la définition, voire la clarification des concepts, que sur la réaction de la France à un mouvement de désarmement initié par Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan. Le débat demeure aujourd’hui quant à la raison d’être de la dissuasion nucléaire, comme on le lira en découvrant ces échanges.