François Mitterrand : Je n’ai pas peur de la réunification. Je ne me pose pas ce genre de question à mesure que l’histoire avance. L’histoire est là. Je la prends comme elle est. Je pense que le souci de réunification est légitime pour les Allemands. S’ils le veulent et s’ils le peuvent. La France adaptera sa politique de telle sorte qu’elle agira au mieux des intérêts de l’Europe et des siens. Je ne vais pas recommencer le même discours, je dirai que la réponse, elle, est simple : à mesure qu’évolue l’Europe de l’Est, l’Europe de l’Ouest doit se renforcer, renforcer ses structures et définir ses politiques.