Cette chronique personnelle, où l’auteur exprime en toute liberté ce qui lui vient à l’esprit, s’étend de 1971 à l’été 1974. Certains textes ont paru dans le « bloc-notes » de l’Unité, hebdomadaire du Parti socialiste ; d’autres sont inédits.
François Mitterrand griffonne assez souvent des notes, par souci de fixer dans leur contexte une impression, un fait. Ici il parle du Programme commun, des firmes multinationales, de l’inégalité fiscale, de la guerre au Proche-Orient. Ailleurs, il dresse un portrait : Sicco Mansholt, Valéry Giscard d’Estaing, Pablo Neruda, Georges Pompidou. Ailleurs encore, il dit son émotion devant un camélia de janvier, les tours de Paris, une plage l’hiver, les terrasses de Florence, un vol de grues à Latche ou son chien Titus.
Aux yeux de François Mitterrand, il n’existe pas de matière vile ou noble : chacune a son usage, et la « paille » vaut le « grain ». Pour peu que le lecteur accepte, comme le chroniqueur l’y invite, de traverser les apparences, il rencontrera partout des sujets de réflexion.
Extraits de La paille et le grain sur notre site :
– Extrait « 2 novembre » paru dans La Lettre de l’IFM n°11
– Texte lu par Pierre Arditi lors de l’inauguration du Quai François Mitterrand le 26 octobre 2003.
La paille et le grain a été réédité en 2018 dans le cadre de l’anniversaire du Centenaire de François Mitterrand dans le Tome VI des Œuvres de François Mitterrand .
5e numéro d’Apostrophes : Bernard Pivot interroge François Mitterrand sur La Paille et le Grain le 7 février 1975 sur Antenne 2. Archive Vidéo issue du site Internet réalisé par l’INA et l’IFM : François Mitterrand, le Verbe en Images.