Dès sa première jeunesse, puis lorsqu’il était étudiant et jusqu’au terme de sa vie, François Mitterrand n’a jamais cessé de se passionner pour la littérature et pour ceux qui s’y consacraient. Il lit énormément, de tous les genres, il ne cesse jamais d’écrire et de publier, à son rythme. Il fréquente les écrivains de son temps qui l’ont touché et qui, souvent, deviendront des amis. Homme politique, il utilise le livre pour faire connaître ses idées.
D’abord sur un sujet qui va bientôt devenir brûlant avec « Aux frontières de l’Union française », en 1953. Mais le premier de ses ouvrages à avoir connu une réelle notoriété est son pamphlet « Le Coup d’État permanent » publié en 1964. Beaucoup plus tard, il proposera deux ouvrages à un public qui n’a cessé de s’élargir : « La Paille et le grain », en 1975, puis « L’Abeille et l’architecte », en 1978. Au total, il nous a laissé près de vingt livres.