De 1988 à 1990, après deux années de cohabitation qui avaient profondément contrarié les acquis de la politique menée au cours des cinq années précédentes, le bilan en matière sociale est important.
Parmi les principales mesures prises, nous trouvons :
– s’agissant de la lutte contre la grande pauvreté, la création du RMI concerne près d’un million de personnes dès l’année 1990 ;
– pour l’aide aux grands malades, le remboursement à 100% est rétabli pour toutes les maladies longues et coûteuses ;
– concernant la lutte contre le chômage de longue durée, l’exonération des charges sociales pour l’embauche des chômeurs de longue durée de plus de 50 ans est instaurée ;
– la loi Mermaz du 6 juillet 89 amorce la lutte contre les hausses excessives de loyer ;
– le plan d’épargne populaire (PEP) favorise l’épargne des milieux modestes ou moyens ;
– l’allègement de la TVA, de 7 à 5,5% pour les produits de premières nécessité, de 33 à 25% pour l’automobile, le disque et la hi-fi, de 5,5 à 2,1% pour les médicaments ;
– allègement de la taxe d’habitation pour les contribuables moyens et modestes ;
– le rétablissement de l’impôt sur les grandes fortunes ;
– le crédit formation de la « seconde chance » pour les jeunes en échec scolaire.